Après l’annonce de sa détection, par les autorités sud-africaines, et sa propagation fulgurante, dans certaines zones de la planète, le variant Omicron a suscité des réactions drastiques de la part de certains Etats. Israël, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, pour ne citer que ces pays-là, ont fermé leurs leurs frontières, aux vols, en provenance d’Afrique australe.
La fermeture des frontières, par certains pays, aux vols, en provenance de la région d’Afrique australe, a suscité une levée de bouclier, d’abord, de la part des autorités sud-africaines, qui se disent outrées par ces mesures draconiennes, estimant que l’Afrique du Sud a pris la bonne décision, en informant l’opinion internationale, de la détection du nouveau variant de la Covid-19 sur son sol ; et, ensuite, dans le rang des fonctionnaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui appellent les Etats, auteurs du bouclage de leurs frontières, à revoir leur copie.
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« La mise en place d’interdictions de voyage constitue une attaque de la solidarité mondiale »
En effet, l’OMS lance un appel pressant à l’endroit de ces pays, afin qu’ils agissent, conformément à la science et au Règlement sanitaire international (2005), en laissant les frontières ouvertes. L’appel de l’instance onusienne, dimanche, survient, après que plusieurs pays ont fermé leurs frontières, pour, selon eux, limiter l’avancée du nouveau variant de la Covid-19, Omicron.
Selon Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, de telles mesures touchent la planète entière, vu que le nouveau variant est déjà présent un peu partout dans le monde. « Maintenant que le variant Omicron est présent dans plusieurs régions du monde, la mise en place d’interdictions de voyage, visant l’Afrique, constitue une attaque de la solidarité mondiale », a-t-elle déclaré, comme pour rappeler ces pays à l’ordre.
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Face à la découverte du variant Omicron, l’OMS a appelé les pays africains à multiplier « les efforts de dépistage de ce nouveau variant, y compris en s’assurant que leurs équipements PCR peuvent détecter Omicron, en doublant au minimum le nombre d’échantillons prélevés et le séquençage d’échantillons de contrôle de la Covid-19, pour atteindre 150 échantillons par semaine, par rapport à la moyenne actuelle de 75, ainsi qu’à revoir d’anciens échantillons pour détecter d’éventuels signes d’Omicron ».
Faut-il le rappeler, le jeudi 25 novembre, le nouveau variant Covid-19, dit B.1.1.529, détecté en Afrique du Sud, et, d’abord brièvement, baptisé « Nu » (13e lettre de l’alphabet grec), est désormais désigné par le terme « Omicron » (15e lettre de cet alphabet). Dès lors, au moins 22 pays ont suspendu les vols, en provenance et à destination de certains pays d’Afrique australe.