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AccueilNews - InfosSantéCovid-19: la place de l'allaitement maternel dans la lutte contre la pandémie

Covid-19: la place de l’allaitement maternel dans la lutte contre la pandémie

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D’après des études menées par la recherche publique espagnole, il n’y aucun risque à allaiter, lorsque l’on a contracté la Covid-19 ou qu’on a reçu son ou ses doses se vaccin. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette mesure est même recommandée du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une première mondiale

Le lait maternel des femmes infectées et/ou vaccinées contre le coronavirus contient des anticorps contre la Covid-19, selon deux études publiées sur la plateforme de pré-publications médicales medRxiv et lancées par le consortium scientifique espagnol, du nom de MilkCorona.

Les études ont été menées par des équipes de l’Institut d’agrochimie et de technologie alimentaire, de l’Université de Barcelone et de l’Institut de recherche de l’hôpital maternel et infantile, Sant Joan de Déu, à Barcelone. 

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L’objectif principal de ces études est d’étudier l’impact de l’infection naturelle par le SARS-CoV-2 et de la vaccination sur le lait maternel. Il est également question de savoir si la réponse immunitaire dépend de la vaccination et si les niveaux d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 sont comparables à ceux des femmes ayant eu la COVID-19, en plus d’évaluer l’impact de la vaccination sur ces femmes.

Ce sont les premières études de ce type en Espagne et les premières au monde, à comparer les effets de trois vaccins sur le lait maternel.

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Aucune trace du virus dans le lait maternel

Selon les conclusions, aucune trace de SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les échantillons de lait maternel analysés des mères infectées par la Covid-19. Dans la plupart des échantillons analysés, il a été noté une grande variabilité d’anticorps contre le coronavirus, tant chez les femmes naturellement infectées que chez les femmes vaccinées.

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Les effets de trois vaccins sur le lait maternel en étude

Dans l’une des études, l’équipe a analysé la présence d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 chez 75 femmes allaitantes qui avaient reçu différents vaccins : 30 avec le vaccin Pfizer, 21 avec Moderna et 24 avec une première dose d’AstraZeneca. L’étude a démontré la présence d’anticorps dans les échantillons de lait maternel analysés. De plus, les taux d’anticorps varient en fonction du vaccin reçu. Les résultats ont prouvé que la vaccination avait pour effet d’augmenter le taux des anticorps contre le SRAS-CoV-2, taux qui était même plus élevé après l’injection de la deuxième dose.

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Une vaccination bénéfique pour le lait maternel…

L’étude révèle également que les femmes naturellement infectées par la Covid-19 présentent moins d’anticorps dans leur lait que celles qui ont été vaccinées. Certaines femmes qui avaient été vaccinées avec une dose, après avoir contracté la Covid-19, avaient des niveaux d’anticorps égaux à ceux des femmes qui n’avaient jamais eu la Covid et qui avaient reçu deux doses. 

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Ces résultats soulignent « l’importance de recommander l’allaitement maternel de façon systématique dans tous les cas dans lesquels la mère a peu ou pas de symptômes« , a déclaré Cecilia Martínez Costa, du service de pédiatrie de l’Hôpital Clínico de Valence, citée par le site spécialisé Doctissimo. Une recommandation appuyée par María Carmen Collado, chercheuse et meneuse du projet : “L’allaitement est une priorité, et nous avons encore besoin de plus d’études visant à confirmer le rôle protecteur potentiel de ces anticorps présents dans le lait maternel contre le covid-19 chez les enfants”.

L’OMS recommande la poursuite de l’allaitement

Du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on recommande également de poursuivre l’allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois de l’enfant, puis continu avec des aliments complémentaires appropriés jusqu’à ses 2 ans et au-delà. L’OMS envisage en effet « que les avantages de l’allaitement l’emportent largement sur les risques potentiels de transmission« , considérant que « chez les nourrissons, le risque d’infection à la COVID-19 est faible » et que chez les touts-petits, les signes d’infection sont bénins, tandis que les conséquences de l’absence d’allaitement et de la séparation entre la mère et l’enfant peuvent être importantes.

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